Félicitation pour votre réélection. Président, sous quel signe placez vous cet autre mandat ?
Merci! Avant de répondre, j’aimerais profiter pour remercier le Seigneur d’avoir permis que je rempile. Merci à tous les présidents de clubs, qui ont porté encore leur choix sur ma modeste personne pour diriger notre fédération. Ceci dit, je place ce deuxième mandat sous le signe de la continuité du travail bien entamé. Nous avons commencé à mettre en œuvre un projet qui a plu aux clubs et, nous devons achever ce projet. Ce sera donc la continuité.
Qu’est ce qui a plaidé en votre faveur ?
Durant les quatre années qui viennent de s’écouler nous avons essayé tant bien que mal de dévoiler notre projet. Ça été facile quand il s’est agi d’aller vers les clubs et de leur demander un deuxième mandat. Les clubs ont simplement adhéré au projet proposé. Nous l’avons exécuté tant sur le plan national qu’international. Nous avons réussi le mariage territoire. Nous avons organisé des compétitions dans presque toutes les ligues. Nous avons organisé des compétitions de jeunes, des formations à l’endroit des encadreurs, des athlètes, et des dirigeants de clubs. Sur le plan international, en quatre années nous avons obtenu quarante – sept (47) médailles en compétition internationale. Ce sont ces résultats qui ont plaidé en notre faveur.
Doit-on déduire que votre bilan est positif ?
Tout à fait. Sans risque de nous tromper, le bilan est largement positif. Parce que nous avons réussi à donner à la lutte une identité, et surtout faire de la lutte une des fédérations qui compte au niveau de la Côte d’Ivoire.
C’est quoi l’objectif principal pour cette mandature ?
Nous allons intensifier nos actions au niveau des ligues. Nous allons également intensifier nos actions au niveau de toutes les régions. Au niveau international, nous l’avons commencé et nous continuerons de mettre tout en œuvre pour qualifier au moins deux athlètes pour les Jeux olympiques Paris 2024. Donc l’un des objectifs, c’est Paris 2024. Le tournoi de qualification aura lieu en mars 2024. Pour cela nous sommes déjà au travail. Nous voulons aussi consolider les acquis au plan international en termes de médailles. Nous allons continuer la formation des entraîneurs ainsi que des dirigeants pour que la lutte soit toujours inscrite dans la catégorie des fédérations qui comptent au niveau de la Côte d’Ivoire.
Votre adversaire a récolté 27 voix contre 42 pour vous. Ce score bien qu’étant en votre faveur, montre une certaine friction au sein de la famille de la Lutte ivoirienne. Comment comptez-vous recoller les morceaux ?
On ne peut pas faire l’unanimité. Surtout lorsque le travail commence à bien porter ses fruits, il y a des appétits qui commencent à s’affirmer. On ne lance jamais de pierres à un arbre qui ne porte pas de fruits. Il y a eu des appétits qui ont commencé à naître chez certains collaborateurs. Chez certains responsables de clubs, et c’est de bonne guerre d’ailleurs. C’est cela aussi la démocratie. Mais, je pense que nous allons continuer à dérouler le projet que nous avons présenté aux clubs. Nous allons le mettre en œuvre. Avec le travail qui sera fait, on espère que ces clubs qui n’avaient pas compris un certain nombre de choses, comprennent et qu’ils rentrent dans les rangs.
Entretien réalisée par GMT
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