Organisée par la Fédération Ivoirienne de Lutte (FIL), cette compétition a enregistré quarante-deux (42) lutteurs burkinabés, maliens, nigériens et ivoiriens. Tous étaient en lice dans l’arène sablonneux de Treichville avec la ferme ambition de brandir le trophée de SEM Aboubacar Abdoulaye Diori, Ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué l’occasion de voir en prestation les colosses lutteurs de l’Afrique de l’Ouest.

A l’issue des confrontations âprement disputées, c’est le Niger qui s’est adjugé le splendide trophée. Grâce notamment à son combattant Mansour Issa qui a eu un parcours ‘’sans-faute’’ (4 combats, 4 victoires). Le géant de près de deux mètres a terrassé sans difficulté son compatriote Ya Yakaka au round final. En plus du graal, le grand vainqueur a empoché une consistante enveloppe offerte par la FIL et le parrain Aboubacar Diori.

Présence à ce tournoi avec quatre lutteurs (N’dri Christ, Coulibaly Aziz, Ballo Hassan et le capitaine Guy Alain), la Côte d’Ivoire a occupé la deuxième place. N’eut été les défaites face au champion et au vice-champion, les Eléphants lutteurs auraient certainement terminé en tête de la compétition. Le Burkina Faso a terminé à la 3è place du classement.

Les personnalités présentes se sont délectées des prestations XXL produites par l’ensemble des lutteurs. A la grande joie du président de la FIL, Honoré Allou Kadjo pour qui, « les combats qui ont été proposés montrent bien que la lutte traditionnelle a toute sa place en Côte d’Ivoire. Nous sommes entièrement satisfaits. Surtout avec les présences de l’Ambassadeur du Niger, du ministère des Sports, de la Fédération française de lutte, de la Vice-présidente de la Région de Normandie, Aline Louisy Louis ».

Même son de cloche chez le Président de la Fédération Française de Lutte et de Disciplines Associées (FFLDA), Lionel Lacaze. Ce dernier s’est dit illuminé par ce qu’il a vu lors des deux jours de compétition. « J’ai beaucoup aimé ce qui s’est passé. Les lutteurs africains ont été formidables. Il y a eu assez de technicité, d’agressivité et de détermination. Ce qui a donné encore plus de beaux combats. »

Fini le tournoi de la tabaski, place au partenariat entre la FIL et la FFLDA et à l’organisation du championnat national de lutte.

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