Ils y ont bénéficié d’un renforcement des capacités sur le basketball. A cette occasion, les hommes de médias ont été édifiés essentiellement sur ‘’le compte rendu et le commentaire d’un match de basket’’.
Avec son long parcours inspirant et son ‘’background’’ dans le domaine de la balle au panier et de la communication, le formateur principal, Malick Daho a expliqué combien de fois, il est important pour les hommes de médias, de maitriser le lexique du basketball, de connaître le style d’écriture, le portait journalistique, les techniques de narration, garder l’esprit de curiosité et de se documenter sur les équipes qui s’affrontent au cours d’un match. Tout ceci, dans le but de mieux transmettre les informations utiles aux auditeurs, lecteurs, spectateurs, voire à l’ensemble des férus de la discipline.
Malick Daho a passé en revue les techniques rédactionnelles, les mots-clés pour mieux commenter un match. Bref, c’est tout un ‘’art’’ que le journaliste devra avoir mettre pour mieux promouvoir le basketball et être plus efficace dans son rendu.
La formation a été aussi un moment de partage d’expérience et d’anecdotes entre les hommes de médias et l’ancienne star du basketball.
« L’objectif, c’est qu’on puisse vendre le basket en Côte d’Ivoire. Et, pour bien le vendre, il faut le traiter correctement dans les médias. Si le basket est bien traité dans la presse, les sponsors vont s’y intéresser, cela va générer des moyens et on pourra professionnaliser nos clubs, donner aussi un peu plus de moyens financiers à nos jeunes frères, qui pour certains, ne font que ça dans leur vie… » a soutenu Malick Daho.
Au sortir de cette séance, il n’a pas manqué de saluer le « bon niveau » du basketball ivoirien. « Si on prend l’équipe nationale qui est vice – championne d’Afrique en afrobasket, vice-championne d’Afrique en afro Can, on a un très bon niveau. Au niveau des clubs, l’ABC est allé jusqu’en phase de final de la BAL, ce qui n’est pas rien. Parce qu’il faut passer quand même par les phases qualificatives. C’est vous dire qu’il y a de bonnes choses qui se font au niveau du basket ivoirien. Ces choses peuvent s’améliorer et ces choses ne peuvent que s’améliorer si on accepte de mettre les ingrédients. Et, les ingrédients passent par l’organisation de nos clubs, la mise en place d’un fichier informatisé avec nos gamins, etc. »
Notons que, Moussa Diarra le président de la Fédération Ivoirienne de Basket (FIBB) qui a toujours été soucieux de voir évoluer le basketball n’a pas hésité à donner son accord pour ce partage d’expérience fort enrichissant pour tous. Il prévoit d’ailleurs d’autres rendez-vous de ce genre avec les journalistes dans le sens de mieux promouvoir la discipline.
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