Depuis quand existe votre formation, et quelles sont les motivations de sa création ?

Leader Sporting a vu le jour en 2017. Étant un passionné de football, et un adepte du beau jeu à l’image du Barca, mes collaborateurs et moi, avions décidés de mettre sur pied cette équipe, pour aider ces jeunes, en leur donnant l’occasion de pratiquer le travail qu’ils ont choisi. Pour ce faire, nous avons sillonner toutes communes d’Abidjan et certaines de l’intérieur, pour détecter et recruter ces jeunes talents, pour monter ce groupe qui participe pour la première fois à une compétition officielle, et dont la moyenne d’âge se situe entre 16 et 19 ans. Dès la création de l’équipe, nous avons participé au championnat de district, pour nous retrouver en division régionale. Malheureusement avec la Covid et la mise en place du Conor, les championnats de basses divisions, avaient été suspendus, jusqu’à l’élection du nouveau président de la fif, pour voir ces compétitions redémarrées. Et ce n’est qu’en 2022, que nous avons pu compétir, et décrocher avec brio, notre ticket pour la D3.

Pour votre première participation en D3, vous déjouez tous les pronostics ?

Au départ, nous avions beaucoup d’appréhensions, parce qu’ont nous avait dit que, la D3 était uniquement réservée aux joueurs en fin de carrière, et non aux jeunes. Surtout, qu’en tenant compte de notre vision, qui est de produire un football de qualité, fait de jeu posé, nous avons changé tout notre effectif. Duquel, nous avons réussi à faire partir un joueur, qui est aujourd’hui professionnel.  Ce qui nous a poussé à faire un mauvais début de compétition avec 2 matchs nuls, à la recherche du maintien. Mais lorsque, nous avons commencé à gagner, nous avons compris, que toutes les équipes se valent. Nous avons donc prier, pour ne plus perdre de match. Et après notre victoire sur l’Edus d’Aboisso, qui reste pour nous l’adversaire le plus coriace de la poule, nous nous sommes dit, que nous pouvons terminer en tête, cette phase aller.

Avec quelle ambition pour la suite ?

Nous sommes toujours dans l’objectif, de nous maintenir. Mais, comme l’appétit vient toujours en mangeant, nous pensons pouvoir nous battre maintenant et espérer, pouvoir passer en ligue 2. Avec la qualité des joueurs dont nous disposons, nous ne pouvons espérer mieux que la montée. Surtout que ces enfants, n’ont pas encore atteint leur vitesse de croisière. Ils sont pour le moment, en apprentissage. Souvent tétanisés par la présence de certains adversaires, qui sont à 10 voir 15 ans de championnat.

Ne pensez-vous pas, que la trêve puisse freiner votre élan ?

Pas du tout. Cette trêve va nous permettre au contraire de peaufiner certaines lacunes, afin d’améliorer à la reprise, notre système de jeu. Aussi, elle sera l’occasion pour nous, d’aller à la recherche d’autres jeunes, qui n’avaient pas eu la chance de se faire découvrir, parce que, nous étions en préparation. Renforcer la cohésion, afin d’aborder la phase retour, qui sera déterminante et décisive, pour toutes les équipes. J’ai foi en ces enfants. Sauf cataclysme, nous pensons pouvoir trainer en tête de notre poule. Nous ne voyons rien d’autre que la ligue 2.

Pour terminer, quelles sont les chances de nos Éléphants à la CAN ?

La côte d’Ivoire dispose de tous les moyens, pour remporter cette CAN. Mais, tout dépendra de l’entraineur. S’il est courageux et qu’il accepte de faire participer tous ces jeunes, qui font la fierté du pays, dans les différents championnats Européens, je ne vois pas une équipe qui peut nous poser des difficultés.

 Franck Ismaël