Quel bilan faites-vous du séminaire des encadrants ?

Le bilan est positif. Mes satisfactions sont bonnes parce que nous avons eu du répondant. Nous avons constaté que les stagiaires étaient motivés. Il y’avait beaucoup de questions. Nous sentons qu’ils ont l’envie d’apprendre afin de pouvoir emmener nos enfants au haut niveau.

Quels ont été les véritables enjeux des thématiques abordées durant ces deux jours ?

D’abord, l’objectif principal, c’était l’entraînement jeune. Nous avons présenté les différentes activités des différents pôles pour faire un petit bilan. Et nous avons échangé un peu pour recarder les orientations que nous sommes donnés lors que nous avons mis en place les pôles. Après cela, nous avons parlé de notre genèse motrice et de la planification de l’entraînement de haut niveau. Parce que lorsque l’enfant est né, il y’a des transformations à son niveau qui permettent de pouvoir atteindre le haut niveau. Et donc c’est dans ce sens que nous avons abordé la première journée. Puis nous sommes partis aussi sur le talent sportif. Car le talent sportif, il faut beaucoup de moyens, beaucoup de comportements adéquats envers ces enfants pour que nous puissions atteindre le haut niveau. Donc le rôle des parents, le rôle de l’entraîneur, le rôle des médecins, c’est tous ses éléments que nous avons abordés. Nous avons parlé de la planification, de l’entraînement général pour terminer sur la musculation des jeunes. Et donc il y’a eu du répondant. Nous avons fait un clin d’œil sur l’entraînement aussi des adultes c’est à dire des athlètes seniors. De telle sorte que s’ils ont un athlète senior ou U20, ils puissent donner les éléments essentiels pour pouvoir performer.

Un mot sur la création de nouveaux pôles régionaux…

Oui cela sera une réalité parce que pour pouvoir mettre le pôle, il faut un encadrement technique. Les encadrants techniques, nous les avons. Ils sont déjà affectés dans ses localités. Nous allons partir pour essayer de voir les petits éléments qui restent à mettre en place de telle sorte qu’elle puisse démarrer. Sinon Agnibilékrou a son pôle. Il y’a déjà un encadrant sur place et les athlètes aussi. De même pour Bondoukou qui a déjà un encadrant. Man, Korhogo avaient démarré mais il n’y avait pas de pôle en tant que tel. Et ce pôle-là sera mis en place le plus rapidement possible. Sans oublier Dabou.

Prévoyez-vous d’autres formations ?

Pour la formation des encadrants, cela est du ressort de la fédération. Ceux qui sont habilité à organiser les formations, ce sont les centres de développement d’athlétisme sur le plan africain. Et avec la World Athletic aussi avec qui nous négocions des formations sur le plan international. C’est dans ce sens qu’au mois d’octobre, nous aurons une formation de niveau international en ligne. Puis, la pratique se fera en novembre.

La relève est-elle assurée au niveau de l’athlétisme ivoirien ?

Nous avons des athlètes que vous avez constaté sur le plan régional. A Tamalé, nous avons fait une compétition tout dernièrement. Ils étaient à Lomé aussi. Ils se sont bien illustrés avec des médailles. L’année dernière, ils étaient à Cape Coast. Vous avez constaté aussi les médailles qu’ils ont eu. C’est vous dire que nous avons du vivier. Et nous continuons à travailler avec les enfants. Vous allez entendre parler d’eux dans les années à venir sur le plan africain voire mondial.

Qu’en est-il du démarrage effectif au niveau du centre de développement africain ?

Nous avons commencé le plan administratif pour pouvoir mettre en place ces athlètes-là. Déjà, nous avons reçu la visite de l’un d’entre eux. Nous irons à l’intérieur pour voir les parents parce que nous ne pouvons pas récupérer ses meilleurs athlètes sans voir les parents. Donc nous allons démarrer le centre de développement d’athlétisme africain qui sera logé à l’INJS cette année. Après la CAN, nous aurons toute la latitude pour pouvoir bénéficier des infrastructures qui sont mis à la disposition de la CAN pour pouvoir faire des entraînements de qualités. Donc nous démarrons maintenant avec les meilleurs.

Recueillis par Jean Marc Futhey