Durant quatre jours, des pratiquants de cet art martial chinois venus de dix (10) pays ont rivalisé de compétences. Au sortir des différentes confrontations, c’est l’Egypte qui a ravi le titre de champion d’Afrique grâce à ses dix-huit (18) médailles d’Or glanées. La Côte d’Ivoire, pays organisateur, a été classée deuxième après avoir obtenu six (6) médailles d’Or.
Au cours de ce rendez-vous, les athlètes ont presté en ‘’Sanda’’ (combat) et en ‘’Tao lu’’ (techniques). L’Egypte s’est mieux distinguée dans les deux catégories. L’équipe venue du Nil a raflé onze (11) médailles d’Or en ‘’tao lu’’, et sept (7) médailles d’or en ‘’Sanda’’. La Côte d’Ivoire a obtenu trois (3) médailles Or dans les techniques et trois (3) autres Or en ‘’sanda’’. Au classement général donc, l’Egypte a occupé la première place synonyme de ‘’champion d’Afrique’’. La Côte d’Ivoire garde la place de Vice-championne d’Afrique. Le Burkina a été 2è en ‘’tao lu’’ (4 Or) et le Maroc, 3è en ‘’sanda’’.
Pari gagné !
En abritant l’évènement, la Côte d’Ivoire ambitionnait de gagner le pari de la compétition et celui de l’organisation. Ce qui a été le cas. Puisque de la 3è place lors de la 7è édition du championnat d’Afrique de wushu kung-Fu, la Côte d’Ivoire est désormais 2è africain. Un bon bond donc pour le Wushu ivoirien. La qualité des prestations des combattants ivoiriens ont fini par convaincre le public. Au niveau de l’organisation de ce championnat d’Afrique, rien à redire. La présence des autorités, l’engouement du public, l’aération artistique assurée par Safarel Obiang, le défilé carnavalesque des délégations, l’ambiance électrique, etc.
Bref, de bons points en somme pour le président de la Fédération ivoirienne d’arts martiaux chinois (Fiamc), Maître Siaka Méïté et toute son équipe.
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