Est-ce qu’après cet hold-up,  vous pensez que le match retour est un acquis pour votre équipe ?

Non ! Le match retour sera plutôt difficile. Nous avons entendu le coach Julien Chevalier  dire qu’ils viendront dans l’intention de tout donner et en pareille circonstance il faut faire très attention.  Nous avons l’expérience maintenant sur le continent. Donc nous avons une joie mesurée. Nous respectons l’Asec. Nous allons bien préparer le match retour.

Quels commentaires sur la prestation de votre adversaire ?

Sachez qu’on a beaucoup étudié l’équipe de l’Asec depuis sa qualification. On avait une équipe ici qui nous faisait le point sur l’Asec Mimosas. On connaît les éléments clés et on savait également que  l’Asec marquait au moins un but par match. L’Asec a également des internationaux dans son effectif. On s’est un peu inspiré du match qu’ils ont joué contre le FC San Pedro en Ligue 1. Nous avons tiré de nombreux enseignements de ce match.

Alors comment avez-vous préparé ce match sans la moindre journée de championnat ?

Nous avons joué un tournoi international ( West africa champions Cup du 21 au 25 août 2022, ndrl) qui a regroupé le Djoliba de Bamako, le Casa Sport du Sénégal, Académie SOAR de Guinée et le Horoya AC qui sont des équipes qualifiés pour les compétitions africaines. Nous avons remporté le mini tournoi qui nous a permis à nos joueurs d’avoir  trois matches de niveau africain dans les jambes. Nous avons aussi misé sur notre expérience de la haute compétition. Il faut dire qu’on a joué sur notre expérience. Cependant,  j’avoue que les Mimos ont manqué de réussite lors de ce match.

Comment entrevoyez-Vous ce match retour après cette victoire à Yamoussoukro ?

Nous savons que les Mimos jouent très bien à l’extérieur donc nous sommes un club respectueux. Nous connaissons la valeur de l’adversaire. Nous allons mettre les ingrédients de notre côté pour arracher la qualification. Il y a un résultat à faire pour assurer la qualification et c’est ce que nous allons nous atteler à faire. Nous avons juste fait une partie de la route à Yamoussoukro.

On ne peut parler du football guinéen sans parler du retrait de la CAN 2025 à votre pays. Est ce que vous partagez cette décision de la CAF ?  

Pour la  CAN 2025 en toute objectivité, la Guinée  est loin d’être prête pour accueillir la grande messe du football africain. Quand je regarde ce qui a été réalisé en Côte d’Ivoire pour les différents stades qui ont été construits, je tire mon chapeau aux autorités ivoiriennes. Et j’espère qu’on se qualifiera pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire. A défaut, je vais supporter ma patrie d’adoption la Côte d’Ivoire.

Interview réalisée par Téléphone par Dou Nicaise