Une autre mission d’immersion (après le Cameroun et le Qatar) dont le but a été de s’imprégner de l’organisation pratique du CHAN. Avant son retour au bord de la lagune Ebrié , le patron du COCAN 2023 dresse le bilan de cette mission sur le sol algérien.
« Il nous faut nous inspirer de l’expérience des pays qui l’ont déjà organisé. Il nous faut nous inspirer des meilleures pratiques qui existent ailleurs et surtout permettre à nos équipes qui ont travaillé de manière théorique, de pouvoir engranger la pratique sur le terrain. » a justifié le ministre Amichia.
Au sorti de l’expédition algérienne, le patron du COCAN 2023 dit avoir été agréablement marqué par l’évolution « honorable » de la sélection ivoirienne bien qu’éliminée à l’étape des quarts de finales du tournoi. Outre le volet compétition, l’accueil et l’adhésion de la population algérienne à ce rendez-vous aura été un point fascinant pour le boss du COCAN. Eu égard à sa présence massive dans les gradins et la belle ambiance qui prévaut à chaque match. « Cela doit nous servir d’exemple pour la Can ». Autre motif de satisfaction, l’état des pelouses et des infrastructures sportives. Sans compter l’accueil des membres du Chan, leur disponibilité et leur volonté de partager leur expérience. « Cela montre qu’entre pays africains, quand il s’agit de sport ou d’autres domaines, nous pouvons pratiquer la coopération Sud-Sud » retiendra François Amichia
En un laps de temps, le COCAN 2023 s’est lancé dans une mission d’immersion aussi bien au Cameroun (Can), au Qatar (Mondial) qu’en Algérie (Chan). Toutes, des visites diversement vécues, appréciées et fort enrichissantes pour la Côte d’Ivoire qui accueille dans 12 mois, la grande messe de football africain.
Amichia rassure tout le monde…
A un an de l’évènement, Albert François Amichia garde un optimisme béant quant au délai de livraison des infrastructures et la tenue d’une Can encore jamais organisée sur le continent. « Nous sommes à un an de la compétition et donc nous avons encore un peu de temps. Nous avons pratiquement terminé avec les infrastructures sportives, avec les infrastructures routières, avec le relèvement du plateau technique des infrastructures sanitaires. Nous sommes en phase de réhabilitation de certains réceptifs hôteliers pendant que d’autres sont en phase de peau finement de leurs équipements. Donc, la Côte d’Ivoire est pratiquement prête…Nous devons rendre toutes ces infrastructures 06 mois avant le début de la compétition. Mais il est évident que nous les rendront bien avant ce délai de 6 mois » a rassuré le ministre.
Le défi ivoirien sera incontestablement relevé. Mais avec l’apport et l’implication de tous. D’où, l’appel du ministre qui demande à la jeunesse ivoirienne de s’approprier la 34è édition de la Can à travers de l’animation dans les cités, le bel accueil des 24 nations qui viendront et de la mobilisation tout azimut.
Gora Mahi Thomas
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