Un tournoi, qui selon le patron du football africain, marque une nouvelle ère de cette discipline sur le continent. « Ce que l’on espère faire, c’est à travers la Super Ligue, améliorer la qualité du foot parce qu’en bout de chaîne, il faut susciter l’enthousiasme des supporters. Il faut qu’ils aient envie de regarder le football local, parce qu’il est aussi bon que le meilleur du monde. La question financière est donc clé. Mais du point de vue de la CAF, il faut reconnaître que les compétitions actuelles, la CAN, la Ligue des champions et la Coupe de la Confédération doivent être compétitives. C’est pour cela que nous avons augmenté la dotation de chacune d’entre elles, dans de larges proportions ». « La Super Ligue africaine est une des nouveautés les plus importantes dans l’histoire du football africain et l’objectif est très clair : s’assurer que le foot africain de clubs rivalisera avec les meilleurs footballs actuels. Il faut que les clubs africains puissent rivaliser », a déclaré le président de la CAF Patrice Motsepe sous le regard de Gianni Infantino, président de la Fifa. Qui a pourtant contesté la Super League européenne.
L’argent distribué aux participants s’élèvera à 100 millions de dollars (environ 55 milliards FCFA). Grâce aux revenus générés et avec le soutien de la Fifa, la CAF prévoit de verser annuellement un million de dollars à chacune de ses 54 associations membres, mais aussi d’alimenter son fonds de développement à hauteur de 50 millions de dollars. Mais les droits télévisuels de cette compétition seront-ils à la hauteur des espérances attendues ?
Pas sûr que les annonces et les promesses de cette Super Ligue parviennent à apaiser un climat de plus en plus délétère au sein de la CAF, alors que les finances accusent un déficit cette année, et que les réserves ont pratiquement fondu de moitié.
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