Vous venez de remporter la seconde manche face au Togo après avoir perdu la première. Quels commentaires ?
Je pense que c’est le premier match qui nous a rendu beaucoup de service. Lorsque nous foulions le sol togolais, on totalisait une semaine d’entraînement. Le match en lui même nous vaut aujourd’hui une semaine d’entraînement et c’est ce match qui nous a valu cette performance. Mais au delà du résultat, c’est plutôt la discipline, l’organisation que nous avons eu qui nous donne des indices pour préparer le match contre le Burkina Faso. Il faut retenir la prestation de chaque joueur et voir qui peut nous rendre service dans trois semaines contre le Burkina.
Quand on vous attend parler on a l’impression que vous n’avez pas encore commencé votre préparation?
Je vous ai dit la dernière fois après la défaite. Lorsque je vous le disait vous avez cru que j’étais en train de bluffer, mais nous n’avons pas encore fait deux semaines d’entraînement. Vous savez chez nous les choses sont allées très vite. Cela fait un mois que les championnats sont terminés, on a du plaider auprès des présidents de clubs pour que les joueurs puissent écourter leurs vacances et venir travailler avec nous. Ils ont accepté, il faut leur dire merci. Il y’a d’autres qu’on va remettre à la disposition de leur club et on verra. Cela fait deux semaines que je suis nommé.
Quelle analyse technique faites vous après ce second match quand on constate que le premier n’est pas similaire au second ?
C’est normal ; il y’a plusieurs facteurs qui rentrent en compte. Je vous ai dit que lorsque nous venions ici, nous manquions de fraîcheurs physique. Mais quand nous sortions du premier match, on avait l’impression d’avoir une semaine d’entraînement de plus. On a récupéré pendant deux jours et c’est la fraîcheur physique qui nous a permis de faire ce match. Je vous signale que le premier match nous a fait énormément de bien. Quand vous mené ou quand vous êtes mené, vous n’avez pas la même disposition. C’est parce qu’on était en place qu’on était résistant. Si on était mené, on aurait pas eu la même résistance. Mais au delà du match, toutes les capacités que nous avions eu lors du premier nous on servi lors du deuxième match. Ce qui nous a manqué comme fraîcheur physique, comme gain de duel, pour ce deuxième match nous avons pu les mettre en exergue, parce que le premier match nous a permis de les développer.
Vous aviez dit que vous aviez appris sur le premier match, alors dites nous qu’elles étaient les faiblesses du Togo lors de ces deux matches ?
C’est plutôt nous qui avons amélioré notre façon de jouer et non les faiblesses du Togo. Les Eperviers ont à continuer à garder le ballon. Cette équipe a ses forces mais c’est nous qui devions nous améliorer par notre discipline tactique et c’est ce que nous avons essayer de faire. En plus de la discipline tactique, il fallait aussi avoir les ressources physiques nécessaire pour réaliser cette performance.
Quelles sont vos satisfactions au terme de ces deux matches ?
Je vous ai dit que le premier match représentait une semaine et le deuxième deux semaines d’entraînement donc vous comprenez que la semaine d’Abidjan et les deux du Togo ne font trois semaines d’entraînement et c’est ma satisfaction qui est là. Je remercie le Togo pour ce match qui nous a permis de préparer ce match contre le Burkina Faso.
Coach une question tactique, lors du premier match vous avez mis Coulibaly Kader qui a marqué, pour le second match, vous mettez Sankara Karamoko qui a fait un doublé. Est à dire que vous avez un effectif riche ?
Nous sommes venus avec 20 joueurs et en attaque c’est Bagate Salif qui était en pointe. Quand je sors Bagate, je mets Kader. En venant, j’ai dit à Kader qu’il devrait jouer 65mn et Bagate 65 mn et
Karamoko deux fois 25 mn. L’option tactique que nous avions mis, Karamoko était meilleur, malheureusement dans le jeu, sur le penalty il a pris un coup à la cheville et il était obligé de sortir. L’objectif pour nous ce n’était pas de battre le Togo, mais être compétitif.
Retranscrit par Dou Nicaise
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